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A diary study to open up the black box of overtime work among university faculty members.
(Etude journalière destinée à ouvrir la boite noire des heures supplémentaires parmi des membres du corps enseignant universitaire).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 34, n° 3, juin 2008, pp. 213-223, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d'ouvrir la boite noire des heures supplémentaires chez des universitaires pour répondre aux questions suivantes : quand les membres du corps enseignant font ils des heures supplémentaires, pour quelles activités, et comment sont elles vécues ? Des données ont été recueillies auprès de 120 membres du corps enseignant des Pays-Bas qui ont rempli un questionnaire général (concernant leurs heures supplémentaires globalement, les caractéristiques de leur travail, et leur bien-être) et un journal sur 9 jours (avec des informations sur les heures supplémentaires, leurs activités et ressenti quotidiens). Des analyses de variance ont servi à analyser les données. Les heures supplémentaires très fréquentes parmi le corps enseignant, ceux qui en font le plus n'étant pas fatigués, très occupés et ayant une vue positive de leurs activités professionnelles. Les activités menées en heures supplémentaires étaient inégalement réparties dans la semaine, courantes les dimanche et lundi et rares les vendredi et samedi. Ces activités en fin de semaine étaient différentes de celles de la semaine, plus de temps étant consacré à la recherche en fin de semaine. Les activités pratiquées au cours des heures supplémentaires étaient vécues différemment par rapport à celles faites pendant les heures de travail régulières, moins sources d'efforts et de stress, et les heures supplémentaires en fin de semaine étant moins agréables que les heures normales et les heures supplémentaires du soir. En conclusion, cette technique d'enregistrement et d'évaluation quotidienne détaillée du travail en heures supplémentaires contribue à une meilleure compréhension de ce problème en faisant apparaître un schéma caractéristique des heures supplémentaires sur une semaine de travail et des associations significatives entre les activités pratiquées au cours de ces horaires et les activités mangeuses du temps. Les auteurs suggèrent que le contrôle du temps de travail joue un rôle important pour expliquer ces résultats.