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Dossier. Traumatisme vicariant. Quand la compassion use.
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Publié dans : Prévention au travail, Canada, vol. 20, n° 3, été 2007, pp. 7-14, ill., bibliogr.
Au Québec comme ailleurs, des milliers de travailleurs confrontés à des personnes en détresse sont susceptibles de souffrir un jour ou l'autre de traumatisme vicariant. La confrontation quasi-quotidienne avec la violence, physique et psychologique, particulièrement celle des enfants, est le lot quotidien de beaucoup de professionnels : thérapeutes, travailleurs sociaux, juges, avocats, policiers, pompiers, psychiatres, psychologues, infirmières, urgentistes, etc. Par saturation et par imprégnation de la violence dont les victimes sont porteuses, le professionnel souffre d'usure par compassion, de traumatisme vicariant (terme issu de la notion d'apprentissage vicariant, qui consiste à apprendre par observation). L'article présente de nombreux témoignages et quelques pistes qui permettent aux personnes de réagir et même de prévenir ce phénomène. Pour clore le dossier, la parole est donnée à deux professionnels, un psychiatre et une travailleuse sociale devenue consultante, amenés à faire face pendant de nombreuses années aux effets désastreux et ravageurs de la violence sous toutes ses formes.