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Working overtime hours : relations with fatigue, work motivation, and the quality of work.
(Travailler en heures supplémentaires : relations avec la fatigue, la motivation au travail, et la qualité du travail).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 46, n° 12, décembre 2004, pp. 1282-1289, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de ce travail était de mieux comprendre la relation entre les heures supplémentaires et la fatigue mentale en prenant en compte la motivation au travail et la qualité de ce travail et en étudiant de façon théorique les sous-groupes considérés. Une enquête a été menée dans un échantillon représentatif de la population active travaillant à plein temps aux Pays-Bas (n = 1 807). La prévalence du travail en heures supplémentaires et les associations entre les heures supplémentaires et les exigences du travail, la variété des tâches, l'autonomie décisionnelle, la fatigue, et la motivation au travail ont été étudiées par statistique descriptive. Une analyse de covariance multivariée, ou MANCOVA, (covariables : âge, sexe, niveau de salaire), a été utilisée pour comparer 6 sous-groupes heures supplémentaires - fatigue en fonction de la motivation au travail et des caractéristiques de la tâche. 67 % des sujets ayant répondu faisait des heures supplémentaires (moyenne de 3,5 heures). Ces travailleurs ne semblaient pas être fatigués, étaient motivés et les caractéristiques de leur travail semblaient favorables. MANCOVA n'a pas révélé d'interaction significative entre fatigue et heures supplémentaires. En conclusion, un travail modéré en heures supplémentaires est courant parmi les travailleurs hollandais, qui apparaissent comme des travailleurs heureux avec des tâches intéressantes plutôt que comme des employés fatigués.