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Cancer incidence and mortality of isocyanate exposed workers from the Swedish polyurethane foam industry : updated findings 1959-98.
(Incidence du cancer et mortalité des travailleurs exposés aux isocyanates dans l'industrie de la mousse polyuréthane en Suède : mise-à-jour des résultats sur la période 1959-98).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 61, n° 5, mai 2004, pp. 432-437, ill., bibliogr. (En anglais)
Les buts de cette étude étaient d'estimer si l'incidence du cancer et la mortalité due aux maladies pulmonaires chroniques obstructives étaient augmentées dans une cohorte travaillant la mousse de polyuréthane, mise-à-jour sur une période de 11 années supplémentaires. La mortalité et l'incidence des cancers (1959-98) chez 4 175 employé(e)s ayant travaillé au moins pendant une année sur la période 1959-87 dans une des 9 usines suédoises de fabrication de mousse de polyuréthane ont été recherchées. Les comparaisons étaient basées sur l'année calendaire, le sexe, et la mortalité groupe-spécifique sur des tranches d'âge de 5 années ainsi que les taux d'incidence en Suède. Les lieux de travail et les tâches professionnelles ont été examinés par catégories pour l'exposition au diisocyanate de toluène (DIT) et au diisocyanate de diphénylméthane (DIM) par des hygiénistes professionnels. Les résultats ont montré moins de cas de cancers en comparaison au nombre attendu, mais une incidence du cancer du poumon augmentée chez les femmes. Les femmes dont l'exposition était "apparente" aux DIT ou DIM ne présentaient pourtant pas une incidence de cancer du poumon plus élevée que celles dont l'exposition était "nulle ou faible". De plus, une étude cas-témoin nichée dans l'étude n'a pas montré que l'exposition à la poussière de polyuréthane était plus fréquente parmi les cas de cancers du poumon chez les femmes que chez les témoins. Il n'a pas été observé de mortalité accrue parmi les cas de bronchopneumopathies chroniques obstructives dans la cohorte. Les auteurs soulignent en conclusion que ces résultats soutiennent ceux de deux autres études présentant un excès de risque de cancer du poumon parmi les femmes travaillant dans la mise en oeuvre de la mousse de polyuréthane.