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Effect of inhaled industrial chemicals on systemic and local immune response.
(Immunomodulation de la réponse locale et systémique après inhalation de substances chimiques industrielles).
Article
Edition : , Irlande, vol. 184, n° 1, février 2003, pp. 41-50, ill., bibliogr. (En anglais)
Les tests fonctionnels de plages de lyse (PFC) et de production d'interféron gamma (IFN-gamma) par des cellules en culture ont été utilisés simultanément dans cette étude pour évaluer les réponses immunologiques systémique (rate) et locale (ganglions) de souris après inhalation de chloroforme (10, 20 et 50 ppm), de tétrachlorure de carbone (100, 200 et 300 ppm), de 1,1-dichloroéthylène (5, 10 et 15 ppm) ou de styrène (100, 200 et 300 ppm). Contrairement aux rates dont le nombre de PFC n'augmente significativement qu'en présence de la plus forte concentration de 1,1-dichloroéthylène, il a été observé, dans les ganglions, une augmentation significative du nombre de PFC avec au moins une des concentrations des produits chimiques étudiés. Dans les ganglions des souris exposées aux produits chimiques, la production d'IFN-gamma est augmentée de 600 % par rapport à celle des animaux témoins, alors que dans la rate des animaux traités l'augmentation de l'IFN-gamma est modérée. D'après ces résultats les ganglions associés aux poumons sont plus sensibles aux produits chimiques inhalés que la rate et les résultats de tests sur cellules spléniques peuvent ne pas mettre en évidence certains dysfonctionnements immunologiques locaux. Pour l'évaluation des risques présentés par les produits chimiques inhalés, il est important de prendre en considération leurs effets immunotoxiques locaux, particulièrement l'immunostimulation qui pourrait être impliquée dans l'augmentation de maladies allergiques observée dans les pays industrialisés.