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Spontaneous abortion in the British semiconductor industry : an HSE investigation.
(Avortement spontané dans l'industrie britannique des semi-conducteurs : une étude du HSE (Health and Safety Executive)).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 36, n° 5, novembre 1999, pp. 557-572, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude, conduite par le HSE, évalue le risque d'avortement spontané chez les femmes travaillant dans l'industrie britannique des semi-conducteurs ; des études américaines antérieures indiquaient la possibilité d'une association entre risque d'avortement spontané et travail dans les unités de fabrication et/ou exposition aux éthers de l'éthylèneglycol. Cette étude cas-témoins incluse dans une étude de cohorte a porté sur 2 207 femmes qui ont travaillé sur 8 sites pendant une durée de 5 ans ; 36 cas ont été appariés à 80 témoins. Le pourcentage global d'avortement spontané pour l'industrie des semi-conducteurs est de 10,0 % (65 avortements spontanés pour 651 grossesses). Le risque relatif calculé avant ajustement (Odds Ratio ou OR) est de 0,65, avec un intervalle de confiance à 95 % (95 % CI) allant de 0,30 à 1,40. Après ajustement (prise en compte de tabagisme pendant les 12 mois précédents la grossesse), ce risque relatif a été ramené à 0,58 (95 % CI de 0,26 à 1,30) ; les autres facteurs de risque considérés pendant les 3 premiers mois de la grossesse (tabagisme, consommation d'alcool, travail en position courbée, manutention d'objets lourds, stress) n'ont pas d'influence sur la valeur de ce risque relatif. Pour aucune des activités ou expositions à des produits chimiques ou agents physiques, cette étude ne met en évidence de risque relatif significativement accru. Les auteurs concluent que cette étude ne met pas en évidence de risque accru d'avortement spontané dans l'industrie des semi-conducteurs.
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