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Examen de la valeur limite d'exposition au méthanol en milieu de travail.
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Publié dans : Travail et santé, Canada, vol. 14, n° 3, septembre 1998, pp. S18-S22, bibliogr.
Cet article présente une mise à jour et une analyse critique de la littérature concernant la toxicité du méthanol suite à une exposition par inhalation. Chez l'être humain, la rétention pulmonaire du méthanol se situe approximativement à 58 % de la dose inhalée et celui-ci se distribue dans les organes en proportion de leur contenu en eau. Le méthanol est lentement métabolisé en formaldéhyde par le foie pour être ensuite rapidement métabolisé en formate. Ce dernier métabolite est principalement responsable de la toxicité du méthanol. La relation dose-réponse pour les effets chroniques du méthanol n'est pas clairement définie. Aucune conclusion définitive ne peut être établie sur les effets du méthanol sur le système reproducteur car aucune information ne provient d'études chez l'homme ou d'autres primates. Une seule étude menée chez le rat et la souris a porté sur la cancérogénicité du méthanol. Bien que les résultats indiquent un potentiel cancérigène, ils ne sont pas concluants. En considérant toutes les données sur la toxicocinétique et sur la toxicité du méthanol disponibles actuellement, il semble que l'exposition au-dessous de la valeur limite d'exposition moyenne pondérée actuelle de 262 mg/m3 en vigueur au Québec ne produise pas d'effets néfastes chez des adultes en bonne santé. En effet, aucune des études portant sur l'homme effectuées chez des travailleurs n'a rapporté des effets reliés à l'exposition chronique au méthanol en dessous de 262 mg/m3.
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