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L'utilisation de la mesure de l'o-crésol urinaire comme indicateur de l'exposition professionnelle au toluène. Développement et validation d'un nouvel outil.
Etude et rapport | R-195
Edition : Institut de recherche en santé et en sécurité du travail du Québec (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 1998, 45 p., ill., bibliogr.
En 1992, l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) a abaissé la valeur de la TLV du toluène à 50 ppm. Une des conséquences de cette modification est que la surveillance biologique des expositions au toluène ne peut plus être fondée sur la mesure de l'acide hippurique urinaire. Une méthode de dosage de l'o-crésol urinaire a été développée et implantée dans les laboratoires de l'IRSST. Elle permet une mesure précise et spécifique des concentrations urinaires d'o-crésol (discrimination entre les populations non exposées et les populations exposées à des concentrations relativement faibles). La relation existant entre les caractéristiques de l'exposition et l'excrétion urinaire des métabolites a été étudiée. Pour ce faire, des dosages ont été effectués chez des volontaires exposés sous des conditions expérimentales contrôlées ainsi que chez des travailleurs. Les influences éventuelles des expositions mixtes sur l'interprétation des dosages ont été évaluées en procédant, chez des volontaires, à des expositions au toluène et à des mélanges de toluène et de xylène. En résumé, la mesure de l'o-crésol urinaire s'avère un test spécifique, sensible et précis pour l'évaluation de l'exposition professionnelle au toluène. La détermination de l'o-crésol est préférable à la mesure de l'acide hippurique lorsque les niveaux ambiants de toluène sont inférieurs à 50 ppm. Cependant, comme cela a déjà été rapporté en d'autres occasions, il résulte de l'exposition simultanée à d'autres solvants, des interférences cinétiques venant affecter la relation existant entre les niveaux d'exposition et l'excrétion urinaire d'o-crésol.
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