Development of resistance to noise.


(Développement de la résistance au bruit). Extrait de : DANCER(Ed), HENDERSON (Ed), SALVI (Ed), HAMERNIK (Ed). Noise-induced hearing loss.


Livre

HENDERSON D. | CAMPO P. | SUBRAMANIAM M. | FIORINO F.

Edition : Mosby Year Book (11830 Westline Industrial Drive, Saint-Louis, MO 63146, Etats-Unis), 1991, 554 p., pp. 476-488, ill., bibliogr. (En anglais)


Des études récentes suggèrent que les déficits auditifs engendrés par le bruit dépendent, en partie, des expositions sonores préalablement subies par les sujets. Afin de vérifier cette hypothèse, 2 expériences ont été réalisées chez le chinchilla. La première expérience concerne le rôle du niveau sonore dans le développement de la résistance au bruit. Deux groupes de chinchillas ont été exposés quotidiennement à un bruit de bande centrée à 500 Hz (0,5 OBN) à des intensités sonores de 85, 95 et 100 dB SPL pendant 10 jours. Les résultats montrent que pour chaque groupe d'animaux, les déplacements de seuils auditifs tendent à diminuer régulièrement pendant les 10 jours d'exposition. Cependant, le groupe d'animaux exposés à 100 dB montre une résistance, à toutes les fréquences, tandis que pour les plus faibles niveaux la résistance est moins prononcée aux fréquences élevées. La deuxième expérience vise à vérifier si l'augmentation de la résistance aux TTS observée dans la première expérience pouvait apporter une protection contre le PTS engendré par une exposition traumatique. Dans cette expérience, deux groupes d'animaux ont été utilisés. Le premier groupe a été exposé quotidiennement, pendant 10 jours, 6 heures/jour à 500 Hz (O,5 OBN), à un niveau sonore de 95 dB. Une période de récupération de 5 jours leur était accordée. Au terme de ces 5 jours, tous les animaux avaient retrouvé leurs seuils auditifs initiaux. Au 6e jour, les animaux ont été exposés au même bruit à un niveau de 106 dB, pendant 48 heures. Un groupe témoin constitué d'animaux n'ayant pas subi d'exposition préalable, a été exposé au même bruit à 106 dB pendant 48 heures. Les résultats montrent que les animaux ayant subi une exposition sonore non traumatique préalable sont protégés d'une seconde exposition traumatique.

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