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Anatomical effects of impact noise.
(Conséquences anatomiques d'une exposition à un bruit impulsionnel).
Article
Publié dans : Hearing Research, Etats-Unis, vol. 76, 1994, pp. 101-117, ill., bibliogr. (En anglais)
Quatre groupes de chinchilla ont été exposés à des bruits d'impact (B-durée = 200 ms) dont les niveaux sonores s'élevaient de 199 dB à 137 dB crête, à une cadence de 1/s ou 4/s. La durée de l'exposition sonore était ajustée de façon à conserver une énergie acoustique équivalente quelle que soit l'exposition sonore. Les animaux étaient alors sacrifiés immédiatement, 24 h ou enfin après 30 jours de récupération ; les cochlées étaient préparées et observées au microscope électronique à balayage. Pour les expositions de 119 dB ou plus, des dommages d'origine mécanique sont apparus, en particulier de larges déchirures entre le 3ème rang de cellules ciliées externes et les cellules de Deiters ainsi que des fractures de desmosomes au niveau de la lame réticulaire. Une augmentation progressive des dommages cochléaires a été constatée après 30 jours de récupération. Les différents aspects de la pathologie cochléaire sont examinés par rapport aux pertes auditives et par rapport aux cytocochléogrammes réalisés précédemment avec des expositions sonores similaires ou de niveau plus important. Ces résultats sont discutés avec un intérêt particulier porté à la notion de "niveau critique" associé aux bruits impulsionnels.