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Night and shift work patterns and incidence of type 2 diabetes and hypertension in a prospective cohort study of healthcare employees.
(Travail en équipe de nuit et posté et incidence du diabète de type 2 et de l’hypertension dans une étude de cohorte prospective auprès de personnels de santé).
Article
Est Publié dans : Scandinavian Journal of Work Environment and Health, vol.49 n°6, septembre 2023, pp.439-448, ill., bibliogr.
        Cette étude de cohorte prospective menée auprès d’environ 28 000 infirmiers et aides-soignants employés dans la région de Stockholm (Suède) entre 2008 et 2016 vise à évaluer l’impact du travail de nuit et du travail posté sur l’incidence du diabète de type 2 (DT2) et de l’hypertension. Les horaires journaliers de travail, obtenus à partir des registres administratifs, ont été croisés avec les registres nationaux et régionaux de santé pour identifier les nouveaux cas de DT2 et d’hypertension entre 2013 et 2017. Après ajustement pour le sexe, l’âge, le pays de naissance et la profession, les résultats montrent qu’un travail exclusivement de nuit l’année précédente, ainsi qu’un travail posté intensif comportant plus de 120 quarts d’après-midi et/ou de nuit par an sont associés à un risque accru de DT2 par rapport à un travail de jour uniquement. Une tendance non significative à l’augmentation du risque a également été observée pour les séquences fréquentes d’au moins trois nuits consécutives et pour un nombre élevé d’années en horaires exclusivement de nuit. En revanche, aucune relation statistiquement significative n’a été trouvée entre les différents modèles d’horaires et l’hypertension, que ce soit pour l’exposition récente ou cumulative. Les résultats soulignent l’importance d’aménager des plannings limitant le travail nocturne intensif et de mettre en place un suivi médical régulier des travailleurs postés, afin de prévenir les effets délétères sur la santé métabolique.
    
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