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High strain and low social support at work as risk factors for being the target of third-party workplace violence among healthcare sector workers.
(Forte tension et faible soutien social au travail comme facteurs de risque d'être la cible de violence au travail de la part d'un tiers chez les travailleurs du secteur de la santé).
Article
Est Publié dans : La Medicina del lavoro, vol.111 n°5, septembre-octobre 2020, pp.388-398, ill., bibliogr.
Les auteurs de cet article ont cherché à savoir si les situations psychosociales liées au stress au travail (telles qu'elles sont définies par le célèbre modèle charge de travail-autonomie) et le niveau de soutien social professionnel, agissent comme des facteurs de risque de violence subie par les travailleurs de la santé de la part des patients et de leurs proches. Plus précisément, l'objectif était de voir si le risque de violence augmente dans des situations associées à des niveaux plus élevés de stress lié au travail. Les chercheurs ont également souhaité déterminer si le risque de violence est plus faible lorsque les niveaux de soutien social sont plus élevés. Une étude transversale a été menée sur 633 personnels de santé. Des régressions logistiques incluant un certain nombre de co-variables pertinentes ont révélé que, par rapport à une situation de faible tension, une situation active ou passive selon le modèle présentait un risque accru de violence au travail. Toutefois, le risque le plus élevé a été observé dans une situation de forte tension. Un soutien social élevé a agi comme un facteur de protection. L'expérience de stress au travail des personnels de santé peut les rendre plus vulnérables à la violence de tiers. Garantir de meilleures conditions de travail psychosociales peut contribuer à la prévention de la violence au travail et ses conséquences.
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