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Unwanted sexual attention at work and long-term sickness absence : a follow-up register-based study .
(Attention sexuelle non désirée au travail et absence pour maladie de longue durée : étude de suivi basée sur un registre).
Article
Est Publié dans : BMC Public Health, vol.16 juillet 2016, 10 p., ill., bibliogr.
Le but de cette étude est d'étudier la relation entre l'attention sexuelle non désirée au travail autodéclarée et l'absence pour maladie de longue durée (LTSA) subséquente (≥3 semaines), en stratifiant par sexe et source d'exposition (clients/patients). Cette étude prospective est basée sur un échantillon de 14 605 salariés issus de trois enquêtes danoises menées en 2000, 2004 et 2005, fournissant un total de 19 366 observations. L'ensemble de données regroupées a été fusionné avec les données du registre danois relatif à la LTSA. Les risques relatifs et les intervalles de confiance à 95 % ajustés en fonction de l'âge, de l'influence au travail, du rythme de travail, du groupe professionnel et du mode de collecte de données ont été estimés. L'attention sexuelle non désirée de la part des collègues, des managers et/ou des subordonnés prédisait une LTSA chez les hommes (HR 2,66 ; IC à 95 % 1,42-5,00). Chez les femmes, un risque élevé mais non statistiquement significatif de LTSA (HR 1,18 ; IC à 95 % 0,65-2,14) a été trouvé. L'attention sexuelle non désirée de la part des clients/ patients n'a pas prédit de LTSA, ni chez les hommes ni chez les femmes. Les résultats indiquent un risque significativement élevé de LTSA, chez les hommes uniquement, par rapport à l'exposition à une attention sexuelle non désirée de la part de collègues, de managers et/ou de subordonnés. Cette étude suggère donc des coûts à la fois individuels et organisationnels associés à l'attention sexuelle non désirée au travail. En raison de la faible prévalence de l'attention sexuelle non désirée, des études plus importantes avec plus de puissance statistique sont nécessaires pour confirmer (ou infirmer) les résultats actuels.
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