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Night and rotational work exposure within the last 12 months and risk of incident hypertension.
(Exposition au travail de nuit et en rotation au cours des 12 derniers mois et risque d'hypertension incidente).
Article
Est Publié dans : Scandinavian Journal of Work Environment and Health, vol.45 n°3, mai 2019, pp.256-266, ill., bibliogr.
Le but de cette étude était d’examiner le travail de nuit et en rotation, et d’évaluer leurs associations avec le risque d'hypertension incidente. Une cohorte de 2 151 travailleurs de huit usines de fabrication d'aluminium américaines a été suivie de 2003 à 2013 pour l'hypertension incidente, telle que définie par les codes de la Classification internationale des maladies (CIM-9). Les données détaillées du registre du temps de travail ont été utilisées pour identifier les antécédents de chaque travailleur en matière de travail par rotation et de travail de nuit. Les associations entre le travail posté récent, le travail de nuit au cours des 12 derniers mois et l'hypertension incidente ont été estimées à l'aide de modèles à risques proportionnels de Cox ajustés. Les résultats de l’étude montrent que des rapports de risque élevé ont été observés pour tous les niveaux de travail de nuit récent par rapport aux salariés qui ne travaillent pas de nuit, et pour tous les niveaux de travail en rotation par rapport à ceux qui font moins de 1% de travail alterné. Dans les modèles permettant d'étudier la combinaison du travail de nuit et du travail en rotation, les salariés qui travaillent principalement de nuit et qui effectuent des rotations fréquentes (≥ 50 % de travail de nuit et ≥ 10 % de rotation) présentent un risque plus élevé d'hypertension par rapport aux salariés qui ne travaillent pas de nuit. En conclusion, ces résultats suggèrent que le travail de nuit récent et les rotations du travail posté peuvent tous deux être associés à des taux plus élevés d'hypertension incidente.
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