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Traumatisme crânien léger et syndrome postcommotionnel : mise au point pour le médecin du travail.
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Est Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol.80 n°4, septembre 2019, pp.289-294, bibliogr.
Le traumatisme crânien léger (TCL) et le syndrome post-commotionnel (SPC) sont des affections largement sous-diagnostiquées. La définition du syndrome postcommotionnel, son mécanisme physiopathologique et sa prise en charge restent aujourd’hui encore un sujet de discussion. La principale conséquence est le danger d’évolution chronique avec un risque de handicap pour l’individu et aussi une charge financière pour la société. La prise en charge multidisciplinaire doit donc être la plus précoce possible. Le rôle du médecin du travail se situe à plusieurs stades : prévention primaire en participant au travail multidisciplinaire de réduction des accidents du travail avec TCL, prévention secondaire en détectant les SPC non diagnostiqués et en encourageant une mise au point neuropsychologique et un suivi de type cognitivo-comportemental, et enfin prévention tertiaire, en assurant un rôle de soutien et de réassurance lors du retour au travail, mais aussi en adaptant le poste de travail.
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