Effects of the implementation of an 84 hour workweek on neurobehavioral test performance and cortisol responsiveness during testing.


(Effets de l'implantation de la semaine de travail de 84 heures sur les performances aux tests neurocomportementaux et la secrétion de cortisol).


Article

PERSSON R. | ORBAEK P. | URSIN H. | KECKLUND G. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 29, n° 4, août 2003, pp. 261-269, ill., bibliogr. (En anglais)

Cette étude a recherché si les horaires de travail prolongés combinés à une semaine de travail plus longue (12 heures par jour pendant 7 jours), demandés par les travailleurs, altérait l'attention et les performances cognitives, et si le degré d'activation hypothalamo-hypophyso-surrénalienne était lié à la performance. Un groupe de 41 hommes du BTP, âgés de 21 à 60 ans (moyenne 39), qui travaillaient 84 heures par semaine, avec une semaine de repos alternée, a été comparé à un groupe de 23 sujets masculins du BTP, âgés de 24 à 65 ans (moyenne 43) qui travaillaient selon un rythme traditionnel de 40 heures par semaine. Les performances aux tests neurocomportementaux, des échelles d'auto-évaluation de la fatigue et de la qualité du sommeil, et les concentrations de cortisol salivaires ont été évaluées. Les résultats ont montré que le groupe travaillant 84 heures ne montrait aucun signe d'altération des performances neurocomportementales ou de fatigue excessive ou de mauvais sommeil. Ce groupe avait des temps de réaction plus rapides au cours du 7e jour qu'au cours des 1er et 5e jours. Bien que l'activation attendue de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA) n'ait été observée dans l'échantillon total de l'étude qu'à la fin des jours 1 et 5, elle a été considérée comme normale. En conclusion, cette étude suggère qu'un rythme de travail de 84 heures en réponse à la demande des travailleurs n'entraîne pas plus de déficits de performance qu'une semaine ordinaire de 40 heures de travail. Des horaires prolongés de 84 heures ne peuvent pas, à court terme, être considérés comme affectant les aptitudes mentales de base.

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