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Les interférences sur les détecteurs à piles électrochimiques.
Etude et rapport | R-323
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2003, 41 p., ill., bibliogr.
Les hygiénistes industriels utilisent couramment des analyseurs à pile électrochimique pour mesurer des composés chimiques gazeux, notamment l'oxyde de carbone (CO), l'hydrogène sulfuré (H2S), l'oxyde d'azote (NO), le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2). Cependant, des composés autres que ceux que l'on souhaite mesurer peuvent interférer sur la lecture et donc, fausser les résultats. Une liste partielle de ces interférences est généralement fournie par les fabricants. A la suite de plusieurs cas de lectures erronées rapportés par des utilisateurs, les auteurs ont voulu tenter d'estimer l'influence sur la lecture de composés chimiques susceptibles d'être présents en milieu de travail en même temps que ceux que mesurent les analyseurs dans des situations données. Quinze détecteurs pour la détection de CO, H2S, NO, NO2, SO2, ont été évalués. Les détecteurs ont été exposés à des substances chimiques susceptibles d'être présentes dans le milieu de travail en même temps que ceux pour lesquels ils sont conçus. 23 substances ont été choisies à partir de situations de travail ciblées : alcools (imprimerie), cétones (imprimerie, plastiques renforcés), aldéhydes (industrie des panneaux de bois), hydrocarbures aromatiques (industrie chimique, plastiques renforcés), produits de combustion (chariots élévateurs), produits chlorés (papetières, traitement des eaux), produits soufrés (compostage, papetières), gaz (agriculture, élevage d'animaux, compostage). Les résultats de l'étude démontrent la complexité de l'évaluation d'une exposition d'un travailleur en temps réel à l'aide d'un détecteur muni d'un système de détection par pile électrochimique. Les informations recueillies permettent de compléter la liste élaborée par les fabricants et aident les utilisateurs à mieux planifier leur évaluation des milieux de travail en fonction des interférences qu'ils peuvent y rencontrer.
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