0 avis
Associations between overtime and psychological health in high and low reward jobs.
(Associations entre les heures supplémentaires et la santé psychologique des professions très ou peu gratifiantes).
Article
Publié dans : Work and Stress, Royaume-Uni, vol. 15, n° 3, juillet 2001, pp. 227-240, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a analysé la relation entre les heures supplémentaires et la santé psychologique dans des professions très ou peu gratifiantes, et des emplois avec de fortes ou de faibles pressions externes pour faire des heures supplémentaires. Les données ont été recueillies auprès de 535 employés travaillant à temps plein au service postal danois. En général, les heures supplémentaires étaient associées à une interférence travail-maison et maison-travail négative. Les analyses par régression logistique ont montré que les employés mal récompensés avaient des risques élevés de burnout, une interférence travail-maison négative et une capacité de rétablissement lente. De plus, la combinaison d'heures supplémentaires et de faibles gratifications était associée à une interférence maison-travail négative. Une seconde analyse a été réalisée séparément pour les employés qui ont signalé travailler en heures supplémentaires, afin d'étudier les effets de la pression externe pour les heures supplémentaires. Dans ce sous-groupe, les faibles récompenses étaient associées à des problèmes de santé, d'épuisement émotionnel et d'interférence maison-travail négative. De plus, les employés ayant signalé des heures supplémentaires et une pression élevée pour faire des heures supplémentaires combinée à de faibles gratifications avaient des risques élevés de mauvaise récupération, de cynisme, et d'interférence travail-maison négative. Les résultats ont suggéré que même un nombre limité d'heures supplémentaires était associé à une mauvaise santé mentale, mais seulement dans le cas de faibles gratifications.