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Validation de règles d'utilisation d'un instrument à lecture directe de la concentration d'un aérosol. Essais terrain.
Etude et rapport | R-272
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2001, 29 p., ill., bibliogr.
Les résultats de cette étude montrent que les règles de sélection élaborées dans la phase laboratoire du présent projet ne peuvent être appliquées pour prédire les concentrations réelles. Même une fois les facteurs de correction de l'affichage appliqués, les concentrations divergent de plus de 15 % des concentrations totales. En général, les concentrations totales sont sous-évaluées par les appareils. Toutefois ces appareils demeurent utiles dans le cadre d'une démarche exploratoire pour suivre l'évolution de la concentration d'un aérosol dans le temps, pour identifier les temps où se produisent les minima et maxima de la concentration, effectuer une cartographie de la pollution dans un milieu, identifier et rechercher les sources principales d'émission de particules telles que les fuites d'un système, isoler les manipulations et les opérations occasionnant des concentrations élevées de poussières, juger rapidement de l'efficacité de moyens de contrôle tels que des capteurs de poussières ou des filtres, ou de juger rapidement de l'effet de certains ajustements sur un procédé. Deux appareils étalonnés par une même compagnie peuvent afficher des réponses différentes et des facteurs différents pour une poussière dans un même milieu. Les capteurs IOM (Institute of Occupational Medicine) ont détecté des concentrations de poussières près de 1,6 fois plus élevées que la cassette fermée en polystyrène avec une ouverture de 4 mm et par conséquent possèdent des facteurs de correction de l'affichage plus élevés qui se situent aux environs de 5.
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