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Critères de déclenchement du nettoyage des systèmes de chauffage, de ventilation et de conditionnement d'air d'édifices non industriels.
Etude et rapport | R-525
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2007, 20 p., ill., bibliogr.
Les systèmes de ventilation peuvent être des sources potentielles de polluants créées par l’accumulation de poussière dans leurs réseaux. L’organisme américain National Air Duct Cleaner Association (NADCA) a déjà publié des critères numériques d’acceptation de propreté après nettoyage. Par contre, ces critères sont inutiles si l’on veut savoir quand débuter le nettoyage. En Amérique du Nord, le déclenchement du nettoyage des conduits est basé sur l’inspection visuelle. En 2004, l’Association pour la prévention et l’étude de la contamination de France (ASPEC) a publié une méthode basée sur des critères numériques de déclenchement de nettoyage. Ces méthodes, basées sur des prélèvements surfaciques, présentent certaines lacunes dont l’absorption d’humidité de l’air et l’adhésion de la poussière sur les parois des cassettes de prélèvement. La nouvelle méthode suggérée par l’IRSST vise à corriger ces inconvénients. Les objectifs de cette étude étaient de reproduire en laboratoire différents niveaux d’empoussièrement dans un conduit métallique non poreux simulant les systèmes de chauffage, ventilation et conditionnement d’air (CVCA), de comparer une nouvelle méthode de prélèvement de poussières surfaciques dans les conduits avec celles citées dans la littérature, de comparer la méthode d’évaluation numérique à la méthode visuelle et d’en fixer les modalités d’application. Pour chacune des conditions de propreté simulées, une appréciation visuelle a été faite par un comité de spécialistes selon une échelle de 3, dont le niveau 1 signifie normal, le niveau 2 au-dessus de la normale et le niveau 3 grave. Selon ces appréciations, les critères de déclenchement établis correspondent à 2,0 mg/100 cm2 pour la méthode de la NADCA, à 3,0 mg/100 cm2 pour la méthode de l’ASPEC et à 6,0 mg/100 cm2 pour la méthode IRSST. La concentration moyenne correspondante pour les substrats témoins a été de 6,0 mg/100 cm2. Ces critères sont significativement différents (p=0,05). En conclusion, chacune des méthodes est utilisable mais avec son critère de déclenchement de nettoyage correspondant. Les prélèvements doivent être réalisés sur une couche de poussière répartie sur le plan du radier et non sur un amas de poussière. Les surfaces doivent être de dimension suffisante pour réussir les prélèvements. Les parois des conduits et des composantes doivent être métalliques rigides et non poreuses. Les conduits doivent être horizontaux et plans et les parois doivent être sèches. La centrale de traitement d’air doit être à l’arrêt. Ces critères devront être validés pour être utilisables avec de la vraie poussière provenant de systèmes CVCA.
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