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Musculoskeletal complaints, functional capacity, personality and psychosocial factors.
(Etude de l'association entre les troubles musculosquelettiques signalés par les sujets, capacité fonctionnelle, traits de la personnalité et facteurs psychosociaux).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 74, n° 8, octobre 2001, pp. 549-557, ill., bibliogr. (En anglais)
Les facteurs de risque professionnels et non professionnels des troubles musculosquelettiques (TMS) sont aujourd'hui connus. Les auteurs ont étudié l'influence des facteurs de risque psychosociaux et ceux liés à la personnalité sur les TMS du cou et de l'ensemble main/poignet, tout en prenant en compte les facteurs de risque professionnels (force exercée, posture de travail, répétitivité de la tâche) et non professionnels (sport pratiqué, loisirs, antécédents médicaux). Des femmes de 7 entreprises et travaillant à des postes contraignants ont été interrogées concernant leurs caractérisques personnelles, leurs antécédents médicaux, les caractéristiques de leur travail, les facteurs psychosociaux (satisfaction au travail, symptômes de stress, questionnaire de Karasek) et les facteurs liés à leur personnalité (personnalité névrotique, application au travail, comportement de type A). Ces femmes ont aussi effectué des tests fonctionnels et psychomoteurs. Les plaintes concernant des troubles touchant l'ensemble main/poignet seraient associées à des caractéristiques personnelles, des contraintes de travail et à certains traits de la personnalité (introversion) et certains facteurs psychosociaux (appréciation négative du travail). Les plaintes concernant le cou seraient associées à des caractéristiques personnelles (jeunesse, petite taille, mauvaise santé, problèmes hormonaux, peu de distractions), à certains traits de caractère (sentiment d'urgence) et facteurs psychosociaux (contraintes telles quelles sont perçues par le responsable hiérarchique). Cette étude a confirmé le caractère multifactoriel des TMS et a souligné le besoin d'une approche ergonomique globale des situations de travail pour prendre en compte les dimensions physique, psychologique et sociale de ces situations.