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Nasal lavage biomakers : effects of water damage and microbial growth in an office building.
(Biomarqueurs présents dans le liquide de lavage nasal : effets des dégâts des eaux et de la croissance microbienne dans un immeuble de bureaux).
Article
Publié dans : Archives of Environmental Health, Etats-Unis, vol. 56, n° 1, janvier-février 2001, pp. 30-36, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont étudié la relation entre l'humidité d'un immeuble de bureaux à laquelle sont exposés des travailleurs et les symptômes d'irritation nasale chez ces sujets. Dans les matériaux de construction de cet immeuble se développaient des micro-organismes et le sol comportait des tâches d'humidité. Des lavages de la fosse nasale et des mesures de débit expiratoire de pointe ont été effectués chez ces sujets et chez des sujets témoins (travaillant dans des bureaux sains). Des prélèvements dans l'air de micro-organismes et de composés organiques volatils ont été réalisés. Les protéines cationiques d'éosinophiles, la myéloperoxydase et l'albumine avaient des concentrations plus élevées chez les sujets des bâtiments malsains que chez ceux des bâtiments sains. Les bâtiments humides contenaient dans leurs matériaux de plus grandes quantités de moisissures et de bactéries que les bâtiments non humides. En conclusion, l'exposition à l'humidité de bureaux malsains peut provoquer une réponse inflammatoire de la muqueuse nasale. Cette étude confirme aussi des résultats de précédentes études, indiquant une relation entre l'humidité de bâtiments et les réactions inflammatoires au niveau du tractus respiratoire.