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Exposure to airborne nano-titanium dioxide during airless spray painting and sanding.
(Exposition au dioxyde de nano-titane en suspension dans l'air lors de pulvérisation de peinture sans air et de ponçage).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 16, n° 3, mars 2019, pp. 218-228, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait notamment pour objectif de mesurer et de caractériser l'exposition au dioxyde de titane à l'échelle nanométrique dans l'air, lors de la pulvérisation et du ponçage sans air d'une peinture à nanostructure. Le second objectif était d'évaluer l'efficacité des méthodes de capture de poussière pour réduire les concentrations de nanoparticules dans l'air. Un ouvrier qualifié effectuait les travaux dans une chambre à environnement contrôlé. Des échantillons ont été prélevés dans la zone de respiration et dans les zones environnantes pour évaluer l'exposition des personnes présentes. Les échantillons à base de filtres ont été analysés par gravimétrie, microscopie électronique à balayage et spectroscopie à dispersion d'énergie. La ventilation par aspiration à la source a permis une réduction statistiquement significative des concentrations de nanoparticules dans l’air lors de ponçage. Le ponçage de la peinture après séchage à l'aide d'une ponceuse électrique à main génère des niveaux relativement faibles de dioxyde de titane en suspension dans l'air. En revanche, les mesures d'exposition basées sur les tâches recueillies lors de l'application sans air de la peinture activée par nano ont suggéré un risque potentiel d'exposition professionnelle supérieur à la limite d'exposition moyenne pondérée dans le temps pour le dioxyde de titane ultrafin recommandée par le NIOSH (National Institute of Occupational Safety and Health). Les peintres qui appliquent des revêtements nano-activés peuvent n'avoir que peu de recours, comme par exemple, dans certains cas travailler avec des équipements de protection individuelle. A la lumière de ces résultats, les employeurs et les hygiénistes industriels devraient caractériser les expositions et mettre en place une hiérarchie des mesures de prévention afin de garantir une protection suffisante des peintres.