Utilisation des cellules dendritiques en tant que biosenseurs pour la surveillance de la qualité biologique de l’air.


Etude et rapport | R-1024

BOUCHER M. | BLAIS LECOURS P. | VEILLETTE M. | DUCHAINE C. | ET COLL.

Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2018, 42 p., ill., bibliogr.


Le nombre d’environnements de travail touchés par des problématiques de santé reliées aux bioaérosols est si considérable qu’il est difficile d’en faire un dénombrement précis. Les exemples les plus connus sont les porcheries, fermes laitières, tourbières, scieries et usines alimentaires. Aucune limite d’exposition n’existe pour les différentes composantes des bioaérosols, hormis les recommandations pour les endotoxines et certaines poussières. Toutefois, il est bien connu que l’état sanitaire de ces environnements diffère de site en site et selon leur classe. La nature des bioaérosols détectés dans ces environnements n’est que partiellement définie. Cette situation rend difficile la mise en place des mesures préventives adéquates. L’élaboration d’une méthode permettant d’établir des indices sanitaires ou d’améliorer la compréhension des déterminants de la qualité de l’air pourrait donc contribuer à favoriser des conditions propices à la santé respiratoire des travailleurs. Les cellules dendritiques sont des cellules du système immunitaire qui expriment divers marqueurs d’activation en présence d’une multitude d’agents exogènes. Ainsi, l’hypothèse générale de cette étude s’appuie sur le fait que les cellules dendritiques puissent être utilisées en tant que biosenseurs afin d’évaluer la qualité de l’air des environnements de travail. Les objectifs sont d’établir une méthode de culture de cellules dendritiques permettant de discriminer les agents toxiques/immunogènes des agents inoffensifs, de tester l’impact inflammatoire d’échantillons environnementaux complexes et, enfin, d’évaluer la relation entre l’activation des cellules dendritiques in vitro et l’inflammation aiguë causée dans un modèle murin.

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