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Higher incidence of screening-related cancers in the employed population.
(Incidence plus élevée de cancers liés à un dépistage systématique dans la population active).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 4, juin 2018, pp. 273-278, ill., bibliogr. (En anglais)
L'emploi peut fausser le risque d'un diagnostic de cancer dans les deux sens. Les auteurs ont émis l'hypothèse qu'un taux d'emploi de base plus élevé chez des patients atteints de cancer pourrait expliquer l'absence d'association entre un diagnostic de cancer et le chômage ultérieur dans de nombreuses études. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de chômage chez des patients cancéreux avant le diagnostic par rapport à un groupe de témoins appariés indemnes de cancer. En utilisant les données du recensement de 1995 du Bureau central national israélien des statistiques (personnes âgées de 15 à 60 ans), la base de données de l'administration fiscale israélienne et le registre israélien du cancer, les patients atteints d'un cancer (diagnostiqués entre 2000 et 2007 et vivants en 2011) ont été comparés à des témoins appariés sans cancer. 8 797 patients cancéreux et 26 166 témoins ont été recensés. Les résultats ont montré qu'en général, le cancer n'était pas associé au chômage deux ans avant le diagnostic, après ajustement en fonction de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, des années d’études et de la situation socioéconomique du domicile. Cependant, les diagnostics associés au dépistage (cancer du sein, de la prostate, colorectal et du col de l'utérus) étaient inversement associés au chômage deux ans avant le diagnostic. En conclusion, ces résultats suggèrent qu'un taux d'emploi de base plus élevé chez les patients atteints de cancers, principalement du fait d'un dépistage systématique, explique les résultats faussement négatifs des études antérieures évaluant les données liées au travail des survivants du cancer.