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Shift work that involves circadian disruption and breast cancer : a first application of chronobiological theory and the consequent challenges.
(Travail posté impliquant une perturbation du rythme circadien et cancer du sein : première application de la chronobiologie et difficultés qui en ressortent).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 75, n° 3, mars 2018, pp. 231-234, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude est de vérifier l’hypothèse selon laquelle les femmes qui travaillent la nuit sont exposées à un risque accru de cancer du sein. Elle porte sur les corrélations entre le travail posté impliquant une perturbation du rythme circadien et les risques de cancer du sein. Auparavant, les auteurs avaient posé l’hypothèse selon laquelle les personnes qui occupent un emploi impliquant deux quarts de travail ou plus entre minuit et cinq heures sont également exposées au risque de perturbation de leur rythme circadien. Dans la présente étude, les personnes qui ont un chronotype tardif et préfèrent donc se coucher 2 heures après la fin de leur poste ont changé de classification et sont ainsi considérées comme non exposées. Les résultats montrent que seulement 30 emplois de nuit sur 1 385 ont changé de classification, et les observations avant et après prise en compte du chronotype sont identiques. Les auteurs n’ont constaté quasiment aucune différence entre les nouvelles et les anciennes classifications de l’exposition. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de calculer le nombre total de quarts de travail impliquant des chronoperturbations au cours d’une vie afin d’évaluer la dose. Ils n’ont pas non plus été en mesure de déterminer combien de femmes sont exposées au risque de perturbation de leur rythme circadien lorsque leurs quarts de travail commencent avant minuit. Cette première application de la chronobiologie met en évidence les futurs défis à relever en la matière.