Long working hours and depressive symptoms : systematic review and meta-analysis of published studies and unpublished individual participant data.


(Horaires de travail prolongés et symptômes dépressifs : revue systématique et méta-analyse des études publiées et de données individuelles non publiées des participants).


Article

VIRTANEN M. | JOKELA M. | MADSEN I.E.H. | MAGNUSSON HANSON L.L. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 3, mai 2018, pp. 239-250, ill., bibliogr. (En anglais)

Cette revue systématique et cette méta-analyse ont combiné des données publiées et des données individuelles non publiées sur les participants dans le but de quantifier la relation entre les horaires de travail prolongés et l'apparition de symptômes dépressifs. Des recherches ont été faites dans PubMed et Embase pour trouver des études de cohortes prospectives publiées, et les cohortes disponibles ont été incluses avec des données individuelles inédites sur les participants. Une méta-analyse à effets aléatoires a été utilisée pour faire une synthèse des estimations d'une étude à l'autre. Dix études de cohortes publiées ont été identifiées, et des données individuelles non publiées sur les participants provenant de 18 études ont été incluses. Dans la majorité des cohortes, les horaires de travail prolongés ont été définis comme au moins 55 heures de travail par semaine. Dans les méta-analyses ajustées multivariables portant sur 189 729 participants dans 35 pays (96 275 hommes, 93 454 femmes, suivi allant de 1 à 5 ans, 21 747 nouveaux cas), il y avait une association globale de 1,14 entre les longues heures de travail et l'apparition de symptômes dépressifs, avec des preuves significatives d'hétérogénéité. Une association modérée entre les heures de travail et les symptômes de dépression a été observée dans les pays asiatiques, une association plus faible en Europe et aucune association en Amérique du Nord ou en Australie. Les différences selon d'autres caractéristiques étaient minimes. En conclusion, les observations suggèrent une association modérée entre les horaires de travail prolongés et l'apparition de symptômes dépressifs en Asie et une association faible en Europe.

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