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Contamination of firefighter personal protective equipment and skin and the effectiveness of decontamination procedures.
(Contamination de l'équipement de protection individuelle des pompiers et de la peau et efficacité des procédures de décontamination).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 14, n° 10, octobre 2017, pp. 801-814, ill., bibliogr. (En anglais)
La peau des pompiers peut être exposée à des produits chimiques par perméation/pénétration des sous-produits de combustion au travers ou via l'équipement de protection individuelle (EPI). De plus, les contaminants volatils peuvent s'évaporer des EPI suite à une réaction et être inhalés par les pompiers. En utilisant des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les composés organiques volatils (COV) comme marqueurs respectifs pour les substances volatiles et non volatiles, cet article présente une étude sur la contamination des vêtements et de la peau des pompiers suite à des interventions contrôlées à des incendies résidentiels. Les participants ont été groupés en trois équipes de douze pompiers. Un essuyage de l'extérieur de l'équipement de manoeuvre a été effectué avant et après le feu. Des échantillons d'essuyage ont également été recueillis dans un sous-ensemble de l'engin après la décontamination sur le terrain. Les COV dégagés par les engins ont également été mesurés avant le feu, après l'incendie et après décontamination. Des échantillons d'essuyage des mains et du cou ont été prélevés avant et après le feu. Des lingettes supplémentaires ont été recueillies après nettoyage de la peau du cou. Les niveaux de HAP dans les équipements ont augmenté après chaque intervention et étaient plus élevés pour ceux portés par les pompiers affectés aux attaques de feu et aux activités de recherche et de sauvetage. Les pompiers affectés à l'attaque et à la recherche présentaient une contamination médiane post-incendie plus élevée (135 et 226 microg/m2, respectivement) que les autres postes (< 10,5 microg/m2). L’utilisation de lingettes nettoyantes ont permis de réduire la contamination des HAP sur la peau du cou d'une médiane de 54 %.
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