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Shift work, long working hours, and later risk of dementia : a long-term follow-up of the Copenhagen Male Study.
(Travail posté, horaires de travail prolongés, et risque ultérieur de démence : suivi à long terme de l’étude des hommes de Copenhague).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 6, novembre 2017, pp. 569-577, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner l’effet du travail posté et des horaires de travail prolongés en milieu de vie sur le risque de démence à un âge avancé. Cette étude a porté sur 4 766 sujets participant à l’étude sur les hommes de Copenhague. Les informations sur le travail posté (recueillies en 1970-71 et 1985-86), les horaires de travail prolongés (plus de 45 heures par semaine, 1970-71), le statut socio-économique, le sommeil et les facteurs de risque cardiovasculaire ont été utilisées. Des informations sur les diagnostics de démence ont été obtenues à partir des registres. Les participants ont été suivis jusqu’en 2014, avec une moyenne de suivi de 17,8 ans. Les résultats n’ont montré aucune association statistiquement significative entre le travail posté ou les horaires prolongés de travail et la démence. Des ajustements pour les facteurs de confusion ou de médiation possibles ne modifiaient pas les estimations. Les postes de travail aux deux périodes d’évaluation de l’exposition n’étaient pas associés à une incidence plus élevée de démence par rapport aux travailleurs non postés aux mêmes périodes. L’incidence la plus faible de démence était observée parmi les participants qui déclaraient avoir travaillé par poste uniquement lors d’une des périodes. En conclusion, cette étude n’a pas trouvé de preuve évidente d’une association entre travail posté ou horaires prolongés de travail et incidence de la démence, mais des résultats négatifs peuvent refléter l’évaluation sommaire faite du travail posté et des horaires prolongés, ce qui représente une limitation important de cette étude.