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How do work engagement, workaholism, and the work-to-family interface affect each other ? A 7-year follow-up study.

(Quelles sont les interactions entre l’engagement au travail, le workaholisme et l’interface « travail-famille » ? Une étude de suivi sur 7 ans).

Article

HAKANEN J. | PEETERS M.

Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 57, n° 6, juin 2015, pp. 601-609, ill., bibliogr (En anglais)

Cette étude porte sur les corrélations à long terme entre l’engagement au travail, la dépendance au travail (ou addiction, workaholisme), l’interaction positive entre travail et vie de famille et le conflit entre travail et vie de famille. Pour tester leurs hypothèses, les auteurs ont eu recours à la modélisation par équations structurelles et ont exploité les données d’une étude de suivi en trois étapes qui a été menée sur 1 580 dentistes pendant 7 ans. Les résultats montrent que l’engagement au travail et l’interaction positive entre vie professionnelle et vie personnelle s’influencent mutuellement, et que l’engagement au travail impacte négativement le conflit travail/famille. Le workaholisme influe sur le conflit travail/famille, mais pas l’inverse. Il n’y a pas de corrélation dans le temps entre l’engagement au travail et le workaholisme. En conclusion, outre les avantages que les entreprises peuvent en tirer, l’engagement au travail peut stimuler l’interaction positive entre travail et vie de famille, alors que le workaholisme peut aboutir à un conflit entre travail et vie de famille. Les entreprises doivent donc faire la distinction entre l’engagement au travail et le workaholisme, et renforcer l’engagement au travail tout en empêchant le workaholisme, afin que leurs salariés puissent à la fois s’investir durablement dans leur travail et s’épanouir dans leur vie privée.

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