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The contribution of biomechanical-biological interactions of the spine to low back pain .
(La contribution des interactions biomécaniques-biologiques de la colonne vertébrale à la lombalgie).
Article
Publié dans : Human Factors, Etats-Unis, vol. 58, n° 7, novembre 2016, pp. 965-975, ill., bibliogr. (En anglais)
Les évaluations biomécaniques traditionnelles ont utilisé les tolérances tissulaires comme une approche permettant de réduire les accidents du travail. Cependant, le développement de tolérances biosensibles plus universelles nécessite l'incorporation d'interactions mécano-biologiques. L'objectif de cette mini-revue de littérature est d'examiner un sous-ensemble de documents qui démontre de multiples interactions entre la charge mécanique et la biologie concernant la zone spinale et de proposer comment l’intégration de ces interactions biomécaniques peut être appliquée à améliorer la compréhension du concept de tolérance tissulaire. Les résultats apprennent que les charges mécaniques appliquées au corps sont distribuées à travers toutes les échelles spatiales du corps, des tissus jusqu'aux cellules. Elles régulent aussi le métabolisme cellulaire et au fil du temps peuvent conduire à un renforcement ou à un affaiblissement des tissus. Elles interagissent également avec l'environnement biologique (par exemple, inflammation des tissus, sensibilisation nerveuse) pour influer sur la perception de la douleur, ce qui modifie le risque de douleurs. Les tissus biologiques présentent, eux, des changements dans le temps sur les comportements mécaniques qui se produisent tout au long de la journée et avec la maladie, suggérant que les tolérances tissulaires sont chronodépendantes. Aussi, l'intégration des interactions biomécaniques dans le paradigme traditionnel de tolérance tissulaire, en décrivant les tolérances tissulaires en fonction de multiples facteurs (par exemple, les facteurs de risque préexistants, pathologie sous-jacente et temps), peut conduire à des tolérances tissulaires plus représentatives des activités professionnelles réelles. Les efforts doivent viser à incorporer les concepts biologiques dans les tolérances des tissus afin d'améliorer les outils d'évaluation des risques professionnels.
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