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Is beryllium-induced lung cancer caused only by soluble forms and high exposure levels ?
(Le cancer du poumon induit par le béryllium n'est-il causé que par des formes solubles et des niveaux élevés d'exposition ?).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 74, n° 8, août 2017, pp. 601-603, ill., bibliogr. (En anglais)
L’OSHA (Occupational Safety and Health Administration) a récemment proposé une valeur limite d'exposition de 0,2 microg/m3 pour le béryllium, basée en partie sur des estimations extrapolées de risque de cancer pulmonaire issues d'une cohorte professionnelle combinée. Les auteurs ont évalué si les membres d’une sous-cohorte exposés à de faibles niveaux de béryllium insoluble présentaient un risque accru de cancer du poumon. La sous-cohorte comprenait 75 cas de cancer du poumon issus de la cohorte combinée, suivie de 1940 à 2005. Ces 75 personnes avaient travaillé dans deux usines dans lesquelles les expositions étaient plus faibles que dans la cohorte principale. 98 % des 75 cas ont été embauchés entre 1955 et 1969. L'exposition moyenne au béryllium était de 1,3 microg/m3 et la forme prédominante était insoluble. En ajustant les facteurs de confusion, les auteurs ont observé une augmentation uniforme de la mortalité par cancer du poumon à travers les différentes catégories d'exposition. Les coefficients dose-effet étaient de 0,270 pour l'exposition moyenne et de 0,170 pour l'exposition cumulée, contre 0,155 et 0,094 (respectivement) dans la cohorte complète. Les faibles niveaux d’exposition de ces 75 personnes et la prédominance du béryllium insoluble suggèrent que les résultats de la cohorte combinée sur lesquels repose l'évaluation du risque de cancer pulmonaire de l'OSHA sont pertinents pour les travailleurs actuels exposés à toute forme de béryllium.