Occupational class and working beyond the retirement age : a cohort study.


(Catégorie professionnelle et travail au-delà de l’âge de la retraite : étude de cohorte).


Article

VIRTANEN M. | OKSANEN T. | PENTTI J. | ERVASTI J. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 5, septembre 2017, pp. 426-435, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d’examiner les différences en termes de catégorie professionnelle dans le fait de travailler plus de six mois au-delà de l’âge officiel de départ à la retraite et les facteurs qui peuvent contribuer à ces différences. L’étude portait sur une cohorte de 5 331 employés municipaux finlandais (dont 73 % de femmes) qui ne touchaient pas de pension d’invalidité et avaient atteint l’âge pour bénéficier du versement de leur retraite en 2005-2011. La catégorie professionnelle incluait 4 groupes : gestionnaires et professionnels, employés de grade inférieur, ouvriers qualifiés, et emplois non qualifiés. Les réponses à l’enquête ont été reliées aux registres nationaux des pensions et de santé. Au total, 921 participants (17,3 %) ont travaillé au-delà de l’âge de la retraite. Par rapport aux salariés non qualifiés, les ouvriers qualifiés avaient une probabilité similaire de travailler au-delà de l’âge de la retraite, alors que chez les employés de faible niveau elle était augmentée de 2,03 et de 1,79 pour les gestionnaires et professionnels. Tenir compte de la charge physique, de la maitrise du temps de travail et de la capacité de travail perçue, contribuait à la plus forte atténuation de ces associations. Les analyses utilisant une approche contrefactuelle suggéraient des effets médiateurs plus importants pour la charge physique et le contrôle du temps de travail que ceux observés dans les analyses plus traditionnelles. En conclusion, les employés des catégories professionnelles élevées avaient deux fois plus de probabilité de continuer à travailler après l’âge officiel du départ à la retraite par rapport à ceux des catégories les plus basses. Une grande proportion de ces différences était expliquée par le fait d’exercer un travail physiquement léger, avec une meilleure maitrise de son temps de travail, et une meilleure capacité de travail auto-évaluée chez les employés des catégories élevées.

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