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The identification of a threshold of long work hours for predicting elevated risks of adverse health outcomes.
(Identification d’un seuil d’horaires de travail prolongés pour prédire des risques élevés pour la santé).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 186, n° 2, 15 juillet 2017, pp. 173-183, ill., bibliogr. (En anglais)
Les temps de travail prolongés sont associés à des effets négatifs sur la santé. Cependant, on n’a pas encore établi une définition de ces horaires prolongés en fonction de ces risques pour la santé. Des mesures répétées des heures de travail parmi environ 2 000 participants d’une étude de panel sur les revenus (PSID, 1986-2011), menée aux Etats-Unis, ont été analysées rétrospectivement pour obtenir des valeurs optimisées d’horaires prolongés qui prédiraient au mieux la survenue d’effets sur la santé. Pour chacun des risques étudiés (mauvaise santé générale perçue, maladie cardiovasculaire incidente, cancer incident), le seuil d’heures de travail qui prévoyait le mieux une augmentation du risque était de 52 heures ou plus par semaine pendant au moins 10 ans. Les travailleurs exposés à ce seuil avaient un risque plus élevé de mauvaise santé générale auto-rapportée, de maladie cardiovasculaire et de cancer que ceux qui travaillaient de 35 à 51 heures par semaine pendant la même période. Cette étude fournit la première définition des horaires prolongés établie à partir des risques pour la santé. Un examen plus approfondi du pouvoir prédictif de cette valeur sur d’autres effets sur la santé et d’autres populations est nécessaire.