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Night work as a risk factor of future disability pension due to musculoskeletal diagnoses : a prospective cohort study of Swedish twins.
(Le travail de nuit en tant que facteur de risque d’une future incapacité indemnisée due à un diagnostic de pathologie ostéo-articulaire : étude de cohorte prospective chez des jumeaux suédois).
Article
Publié dans : European Journal of Public Health, Royaume-Uni, vol. 27, n° 4, 2017, pp. 659-664, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a examiné les associations entre travail de nuit, sommeil et incapacité donnant lieu au versement d’une pension (DP) à cause de troubles musculosquelettiques (TMS), en contrôlant plusieurs facteurs de confusion incluant des facteurs génétiques d’une part et un terrain familial partagé d’autre part. L’échantillon comprenait 27 165 jumeaux suédois nés en 1935-58 avec des données détaillées sur les facteurs sociodémographiques, liés à la santé et au style de vie. Le travail de nuit a été évalué comme correspondant aux années de travail en horaires de nuit au moins de temps en temps, et classé en « pas du tout », « 1-10 ans » et « plus de 10 ans ». Les données sur les DP avec TMS ont été obtenues auprès des assurances sociales. Le suivi s’est tenu entre le moment de l’entretien en 1998-2003 et 2013. Les résultats ont montré qu’au cours du suivi, 1 338 (5 %) des participants ont bénéficié d’une DP pour TMS. Les deux catégories de travail de nuit « 1-10 ans » et « plus de 10 ans » augmentaient le risque de future DP. Les associations n’étaient pas affectées par la santé, le style de vie ou des facteurs liés au sommeil. Dans l’analyse des paires de jumeaux discordantes, les associations entre travail de nuit et DP due aux TMS étaient atténuées. En conclusion, le travail de nuit est associé à un risque accru de DP pour TMS, indépendamment de la santé et du style de vie. Les facteurs de confusion familiaux n’ont pas pu être exclus.