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Contribution of psychological, social, and mechanical work exposures to low work ability : a prospective study.
(Contribution des expositions professionnelles psychologiques, sociales et physiques à une faible aptitude au travail : étude prospective).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 57, n° 3, mars 2015, pp. 300-314, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude vise à déterminer le lien entre les expositions psychologiques, sociales et mécaniques et l’aptitude au travail auto-rapportée. Les salariés de 48 organisations ont été interrogés sur une période de deux ans (n = 3 779). Au total, 16 expositions professionnelles et 3 paramètres de mesure de la capacité de travail (l’indice de capacité de travail, la perception de la capacité de travail actuelle et la perception de la future capacité de travail) ont été testés avec des corrélations des rangs de Spearman. La contribution des différents types d’exposition professionnelle à la faible capacité de travail a été déterminée au moyen de régressions logistiques binaires. D’après les résultats, les conflits de rôles, la place prépondérante des ressources humaines et les défis stimulants sont les prédicteurs les plus constants de la faible aptitude au travail. La clarté des rôles et un management équitable sont des indicateurs moins constants mais prédominants. Les expositions physiques ne sont pas prédictives. En conclusion, pour préserver la capacité de travail des salariés, les interventions sur le lieu de travail tireraient avantage de la réduction des conflits de rôles ainsi que de la promotion des défis stimulants et de la place prépondérante des ressources humaines.