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Monitoring of bacterial pathogens at workplaces in power plant using biochemical and molecular methods.
(Surveillance des bactéries pathogènes sur les lieux de travail dans une centrale électrique utilisant des méthodes biochimiques et moléculaires).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 90, n° 3, avril 2017, pp. 285-295, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était de caractériser les modes de propagation les plus fréquents des espèces bactériennes isolées aussi bien sur les travailleurs que dans l'air, et des matières premières sur les lieux de travail d'une centrale électrique utilisant la biomasse. Une combinaison de méthodes moléculaires et biochimiques a été appliquée pour surveiller la transmission microbienne et identifier la source de contamination dans l'environnement de travail. L'étude a été menée sur les lieux de travail d’une centrale électrique utilisant la biomasse comme principale source de carburant. Dans tous les échantillons recueillis, les concentrations bactériennes totales ont été évaluées et les isolats microbiens les plus courants ont été identifiés au niveau de l'espèce en utilisant à la fois des tests biochimiques (galerie API) et la réaction de polymérisation en chaîne (PCR) suivis d'une amplification aléatoire d'ADN polymorphe (RAPD). Les concentrations moyennes de bactéries cultivables dans l'air et dans les échantillons de biomasse présents sur les lieux de travail étudiés étaient élevées. Le nombre de bactéries dans les échantillons tampon et de masque avait également atteint un niveau élevé. Les bactéries à Gram positif du genre Bacillus et Staphylococcus xylosus figuraient parmi les micro-organismes les plus fréquemment isolés de tous types d'échantillons. Le génotype de 37 souches bactériennes appartenant au genre Bacillus et Staphylococcus a été déterminé par la méthode RAPD-PCR. Cette étude a démontré que la biomasse est la principale source de bactéries sur les lieux de travail des centrales électriques. Ces résultats ont également révélé que les bactéries associées à la biomasse peuvent facilement se transmettre par les mains et le masque des travailleurs pendant leurs activités courantes. Pour améliorer la protection de la santé des travailleurs, une formation dédiée à l'hygiène des mains et l’utilisation des masques respiratoires est indispensable.