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The impact of reduced worktime on sleep and perceived stress : a group randomized intervention study using diary data.
(Impact de la réduction du temps de travail sur le sommeil et le stress perçu : étude d’intervention de groupe aléatoire utilisant des données journalières).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 43, n° 2, mars 2017, pp. 109-116, ill., bibliogr. (En anglais)
Un temps de récupération insuffisant entre les jours de travail peut entrainer fatigue et sommeil perturbé. Cette étude a évalué l’impact d’une intervention destinée à diminuer le temps de travail hebdomadaire de 25 % sur le sommeil, la somnolence et le stress perçu chez des employés du secteur public. Les lieux de travail qui ont participé (n = 33) ont été affectés de façon aléatoire au groupe d’intervention ou au groupe témoin. Les participants (n = 580, dont 76 % de femmes) travaillaient initialement à temps plein. Le groupe d’étude (n = 354) a diminué son temps de travail à 75 % avec le même salaire sur 18 mois. Les données ont été recueillies au départ, puis à 9 et 18 mois. La qualité du sommeil, sa durée, la somnolence, le stress perçu, les soucis et l’anxiété au coucher ont été mesurés par la tenue d’un journal sur une semaine. Les résultats de cette étude montrent qu’une diminution de 25 % des horaires de travail hebdomadaires avec maintien du salaire a des effets bénéfiques sur le sommeil, la somnolence et le stress perçu, aussi bien pendant les jours de travail qu’au cours des jours de congé. Ces effets se sont maintenus sur les 18 mois de l’étude. Cette intervention aléatoire montre également que la réduction du temps de travail peut améliorer la récupération et le stress perçu.