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Risk of cancer from occupational exposure to ionising radiation : retrospective cohort study of workers in France, the United Kingdom, and the United States (INWORKS).
(Risque de cancer par exposition professionnelle à des rayonnements ionisants : étude de cohorte rétrospective des travailleurs en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis (INWORKS)).
Article
Publié dans : BMJ, Royaume-Uni, vol. 351, 2015, 8 p., ill., bibliogr. (En anglais)
La question initiale de cette étude était de savoir si l’exposition chronique à de faibles doses de rayonnements ionisants était associée à un risque accru de cancers solides. Dans cette étude, 308 297 travailleurs de l’industrie nucléaire en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis pour lesquels on disposait de données de surveillance sur l’exposition externe ont été reliés aux registres de décès. Un taux relatif en excès par Gray de dose de rayonnement pour la mortalité par cancer a été estimé. Le suivi était de 8,2 millions de personnes-années. Parmi les 66 632 décès connus en fin de suivi, 17 957 étaient dus à des cancers solides. Cette étude fournit une estimation directe de l’association entre exposition chronique à de faibles doses de rayonnements ionisants et mortalité par cancer solide. Bien que les expositions à des doses élevées soient estimées plus dangereuses que les expositions à de faibles doses, le risque par unité de dose de radiation pour les cancers chez les travailleurs du nucléaire est similaire aux estimations dérivées des études portant sur les survivants des bombes atomiques au Japon. Quantifier les risques de cancers associés aux expositions chroniques devrait permettre d’apporter des éléments d’information particulièrement pertinents en termes d’élaboration des normes de radioprotection.