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Evaluation de l’efficacité d'un filtre N95 contre des particules ultrafines, dont les nanoparticules, en mode de débits d'air constant et cyclique simulant la respiration des travailleurs.
Etude et rapport | R-932
Edition : Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST, 505 boulevard de Maisonneuve Ouest, Montréal, Québec H3A 3C2, Canada), 2016, 65 p., ill., bibliogr.
On trouve des particules ultrafines (PUF, particules dont le diamètre (Dp) est inférieur à 100 nm) dans de nombreux milieux de travail industriels, où leur inhalation peut, à long terme, causer de graves problèmes de santé. Dans certains contextes, les mesures d’ingénierie et les contrôles administratifs sont insuffisants pour protéger adéquatement les travailleurs contre l’exposition aux PUF. Un dispositif de protection personnel est alors requis, et les appareils de protection respiratoire à pièce faciale filtrante (APR) de type N95 sont ceux qu’utilisent le plus couramment les travailleurs de l’industrie et de la santé. Une étude antérieure sur l’efficacité des filtres N95 à capter un aérosol polydispersé dans des conditions de débit d’air constant a révélé qu’avec ces filtres, le taux de pénétration maximale était dû à des particules dont la taille était inférieure à 100 nm, et que ce taux dépassait le seuil de pénétration de 5 % lorsque le débit d’air était supérieur à 85 l/min. La présente étude porte sur l’évaluation de l’efficacité des APR de type N95 dans des conditions de débit d’air cyclique plus représentatives de la respiration humaine. Cette étude a révélé que, sous l’angle du temps de colmatage, un débit d’air constant ne permettait pas nécessairement de prédire le taux de pénétration des particules dans des conditions de débit d’air cyclique en cas d’exposition prolongée des filtres.
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