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Wellbeing and occupational risk perception among health care workers : a multicenter study in Morocco and France.
(Bien-être et perception des risques professionnels chez des personnels de soins de santé : étude multicentrique au Maroc et en France).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, Royaume-Uni, vol. 11, n° 20, 2016, 12 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’analyser la perception des risques professionnels chez les personnels de soins de santé (HCW) et de comparer les expositions aux risques professionnels dans des hôpitaux marocains et français. L’étude était une enquête multicentrique transversale menée dans des hôpitaux publics français et marocains, où le droit du travail ainsi que l’organisation du travail sont similaires. Un questionnaire de 49 items groupés en quatre sous échelles (basé sur le JCQ) a été soumis à tous les HCW (4 746). Une analyse des scores d’exigences psychosociales du travail, latitude décisionnelle et soutien social a servi à isoler les activités à fortes tensions. Les corrélations entre risques professionnels et tensions élevées perçues ont été analysées par régression logistique univariée et multivariée. Une analyse comparative entre les études françaises et marocaines a été réalisée. Au Maroc, 2 863 HCW (60 %) ont répondu au questionnaire (54 % de femmes, âge moyen 40 ans, ancienneté moyenne 11 ans, 24 % de médecins, 45 % d’infirmiers). 44 % des HCW marocains avaient des activités à fortes tensions. La région de Casablanca, le nord du Maroc, les sages-femmes, les aides-soignants, l’emploi à temps plein, l’utilisation d’hypnotiques ou de sédatifs, d’analgésiques étaient statistiquement associés aux tensions élevées. 44 % des HCW marocains avaient un stress élevé contre 37 % des HCW français. En conclusion, les HCW marocains avaient des activités fortement contraignantes, plus que les HCW français, en particulier chez les médecins. En France et au Maroc, les agents à temps plein, les sages-femmes, les agents utilisant des hypnotiques et des analgésiques subissaient un stress élevé. Ces résultats soulignent l’importance de mettre en place des programmes de prévention des risques.
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