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Influence of work-related psychosocial factors on the prevalence of chronic pain and quality of life in patients with chronic pain.
(Influence des facteurs psychosociaux liés au travail sur la prévalence des douleurs chroniques et la qualité de vie des patients).
Article
Publié dans : BMJ Open, Royaume-Uni, vol. 6, n° 4, 2016, 10 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Le travail est une cause habituelle de douleurs chroniques chez les travailleurs. Cependant, la plupart d’entre eux doivent continuer à travailler malgré tout pour gagner leur vie à moins d’obtenir un arrêt maladie ou de partir à la retraite. On pourrait supposer que l’effet thérapeutique d’une réadaptation professionnelle dépende des facteurs psychosociaux liés au milieu de travail. Dans le but de tester cette hypothèse, les auteurs ont examiné l’association des facteurs psychosociaux au travail avec la prévalence des douleurs chroniques ou la qualité de vie liée à la santé (HRQoL) chez des travailleurs souffrant de douleurs chroniques. L’étude a inclus 1 764 travailleurs âgés de 20 à 59 ans de l’étude épidémiologique transversale sur la douleur au Japon. Les paramètres recherchés étaient la prévalence des douleurs chroniques chez tous les travailleurs, et une prévalence faible du score Euro QoL (EQ-5D < 0,76) chez les travailleurs souffrant de douleurs chroniques en fonction du niveau de soutien social au travail et de leur satisfaction au travail. Ces deux facteurs ont été mesurés à l’aide d’un bref questionnaire sur le stress professionnel. Des rapports de cotes ajustés multivariables ont été calculés en utilisant un modèle de régression logistique incluant l’âge, le sexe, les habitudes tabagiques, la pratique d’exercices physiques, le temps de sommeil, les heures travaillées, l’indice de masse corporelle, les dépenses de consommation personnelles, l’intensité des douleurs et la présence de symptômes dépressifs graves. Les résultats ont montré que la prévalence des douleurs était plus élevée chez les hommes signalant une insatisfaction au travail par rapport à ceux qui étaient satisfaits. Aucune différence n’a été observée chez les femmes. La prévalence des douleurs n’était pas différente entre les travailleurs, quel que soit leur sexe, déclarant un mauvais soutien social au travail par rapport à ceux qui profitaient d’un soutien social suffisant. Chez les travailleurs souffrant de douleurs chroniques, un faible HRQoL était plus fréquent chez ceux qui rapportaient une insatisfaction au travail. De même, un faible HRQoL était plus fréquent chez les patients signalant un mauvais soutien social de la part de leur hiérarchie et de leurs collègues par rapport à ceux qui signalaient un soutien suffisant. En conclusion, les facteurs psychosociaux au travail sont essentiels pour la qualité de vie des patients souffrant de douleurs chroniques.
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