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Reproductive hazards still persist in the microelectronics industry : increased risk of spontaneous abortion and menstrual aberration among female workers in the microelectronics industry in South Korea.
(Les risques pour la reproduction persistent encore dans l'industrie de la microélectronique : augmentation du risque d'avortement spontané et des troubles menstruels chez des travailleuses de l'industrie de la microélectronique en Corée du Sud).
Article
Publié dans : PLoS ONE, Etats-Unis, vol. 10, n° 5, 2015, 10 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Malgré l'expansion mondiale des chaînes d'approvisionnement et des changements dans le processus de production, peu d'études depuis les années 1990 et 2000 ont examiné les risques pour la reproduction dans l'industrie de la microélectronique. Réalisée entre 2008 et 2012 en Corée du Sud, cette étude compare, à partir des données de l’assurance maladie nationale, le taux d’avortement spontané et les troubles de la menstruation des femmes âgées de 20 à 39 ans travaillant dans l’industrie microélectronique et de trois groupes témoins : les femmes inactives, la population active dans son ensemble et les femmes travaillant dans l’industrie bancaire. Les risques relatifs stratifiés sur l’âge ont été estimés. Les résultats montrent un risque significativement plus élevé d’avortement spontané et de troubles menstruels chez les femmes travaillant dans l’industrie de la microélectronique par rapport aux trois groupes témoins, aussi bien entre 20 et 29 ans, qu’entre 30 et 39 ans. Les RR étaient tous statistiquement significatifs, sauf pour la comparaison des cas d’avortement avec les femmes travaillant dans la banque dans la trentaine. En conclusion, malgré les innovations techniques et les mesures de santé et de sécurité, les femmes employées dans l'industrie de la microélectronique en Corée du Sud ont des taux élevés d’avortements spontanés et de troubles de la menstruation, suggérant une exposition continue à des produits dangereux pour la reproduction. Une surveillance attentive et d'autres études étiologiques basées sur la collecte de données primaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats.