0 avis
Working hours and depressive symptomatology among full-time employees : results from the fourth Korean National Health and Nutrition Examination Survey (2007–2009).
(Heures de travail et symptomatologie dépressive chez des employés à temps plein : résultats de la quatrième enquête nationale coréenne de surveillance de la santé et de la nutrition (2007-2009)).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 39, n° 5, septembre 2013, pp. 515-520, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’examiner la répartition des heures de travail et l’association entre heures de travail et symptomatologie dépressive en utilisant les données représentatives d’une enquête nationale de population. Les données étaient issues de la quatrième enquête NHANES coréenne (2007-2009) qui a utilisé une méthode systématique d’échantillonnage en grappes stratifié. Des procédures de régression logistique ont été utilisées pour évaluer l’importance des heures de travail hebdomadaires comme élément prédictif de symptomatologie dépressive. La prévalence des symptômes dépressifs était de 10,2 %. La semaine de travail, en moyenne 48,3 heures pour l’ensemble de l’échantillon, était plus longue chez les hommes (49,8 heures) que chez les femmes (45,3 heures), et 12,1 % des participants effectuaient un travail posté. Les analyses de régression logistique ont montré que, par rapport à ceux travaillant plus de 52 heures par semaine, les rapports de cotes OR des heures de travail comme élément prédictif de symptomatologie dépressive était de 1,19 (intervalle de confiance IC à 95 % 0,77-1,85) pour ceux qui travaillaient 52 à 59 heures par semaine, et de 1,62 (IC 95 % 1,20-2,18) pour ceux travaillant au moins 60 heures par semaine, en tenant compte des caractéristiques démographiques, des comportements de santé, du statut socio-économique, de l’emploi, et des horaires de travail. En conclusion, les résultats ont montré une association entre heures de travail et symptomatologie dépressive.