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Eosinophilic airway disease in a patient with a negative skin prick test, but a positive patch test with platinum salts. Implications for medical surveillance.
(Pneumopathie chronique à éosinophiles chez une patiente avec prick-test cutané négatif, mais test épicutané positif aux sels de platine : implications pour la surveillance médicale).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 58, n° 9, septembre 2015, pp. 1008-1011, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article présente le cas d’une femme de 52 ans, présentant une dermatite atopique depuis l’adolescence, qui a développé un eczéma des mains, une toux et des écoulements du nez liés au travail, 12 ans après avoir commencé à travailler comme technicienne de laboratoire dans une raffinerie de métaux précieux. Alors que les tests cutanés (prick tests) à l’hexachloroplatinate de sodium (SPTPt) étaient négatifs, des tests épicutanés (patch tests) au tétrachloroplatinate d’ammonium étaient positifs après 24, 48, 72 et 96 heures. Des tests de provocation par inhalation à l’hexachloroplatinate de sodium entrainaient toux, essoufflement léger, et une diminution maximale du VEMS de 8 % par rapport à la valeur de base 24 heures après le test. Des augmentations significatives de l’hyperréactivité bronchique, du monoxyde d’azote expiré et des éosinophiles dans les expectorations ont été notées à la suite du test de provocation. Les auteurs concluent que la pneumopathie à éosinophiles due aux sels de platine peut survenir chez des sujets négatifs au SPTPt. Les tests épicutanés aussi bien que les tests de provocation par inhalation aux sels de platine pourraient être pris en compte chez des sujets négatifs au SPT, exposés professionnellement à des sels de métaux précieux et présentant des symptômes allergiques liés au travail.