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A twelve-year longitudinal study of neuropsychological function in non-saturation professional divers.
(Etude longitudinale sur douze ans de la fonction neuropsychologique chez des plongeurs professionnels travaillant en conditions de non-saturation).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 88, n° 6, août 2015, pp. 669-682, ill., bibliogr. (En anglais)
Le principal but de cet article était d’étudier les effets neuropsychologiques à long terme de la plongée en conditions de non-saturation (plongée légère). Les auteurs ont également analysé si la performance neuropsychologique était un facteur prédictif d’accidents ultérieurs de plongée et du statut de plongeur. Cette étude a été réalisée auprès de 50 étudiants (d’âge moyen 25,3 ans) d’une école de plongée, devenant ensuite pour la plupart des plongeurs professionnels. Ils ont été suivis pendant 6 et/ou 12 ans (43 et 37 plongeurs, respectivement). A chaque étape de l’étude, les plongeurs ont fait une batterie de tests neuropsychologiques, ont indiqué le nombre de plongées effectuées et ont répondu à un questionnaire concernant les accidents de décompression et leur statut de plongeur professionnel. Après douze ans de suivi, les plongeurs signalaient un nombre médian de 455 plongées cumulées. Le chiffre n’était associé à aucun effet neuropsychologique néfaste. Cependant, les plongeurs ayant eu un accident de décompression réussissaient moins bien au test de mémoire et signalaient un peu plus de symptômes neuropsychiatriques. Les étudiants réussissant bien au test combinant dextérité et mémoire (test effectué les yeux bandés) avaient plus de chances que les autres de devenir plongeur professionnel douze ans après. Les principaux résultats de cette étude confirment l’hypothèse selon laquelle les plongeurs asymptomatiques travaillant en conditions de non-saturation et ayant fait des plongées en conditions contrôlées n’ont pas de risque important de troubles fonctionnels du système nerveux, du moins pas à un niveau pouvant être détecté avec des tests neuropsychologiques lorsqu’ils sont encore relativement jeunes. Les associations observées entre, d’une part, un historique d’accident de décompression et, d’autre part, de mauvais résultats à un test de mémoire et un signalement de symptômes neuropsychiatriques pourraient être dues à un effet sur le système nerveux provoqué par l’accident de décompression. La capacité des étudiants à résoudre des problèmes lors d’un test les yeux bandés était un facteur prédictif de leur probabilité à devenir un plongeur professionnel douze ans après.
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