Evaluation of Minnesota and Illinois hospital respiratory protection programs and health care worker respirator use.


(Evaluation des programmes de protection et de l’utilisation des appareils de protection respiratoire par les personnels de santé des hôpitaux du Minnesota et de l’Illinois).


Article

BROSSEAU L.M. | CONROY L.M. | SIETSEMA M. | CLINE K. | ET COLL.

Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 12, n° 1, janvier 2015, pp. 1-15, ill., bibliogr. (En anglais)

L'objectif de cette étude était d'évaluer les programmes de protection respiratoire pour les maladies transmissibles par aérosol dans les hôpitaux de soins de courte durée, afin d’évaluer la conformité aux exigences réglementaires et aux lignes directrices proposées par les organismes de santé publique. Vingt-huit hôpitaux ont été sélectionnés dans le Minnesota et l'Illinois. Les entretiens ont été menés auprès de 363 personnels de la santé et 171 cadres travaillant dans des départements à haut risque. Les programmes écrits de chaque hôpital ont été examinés. Soixante-dix-sept personnels de santé ont été observés mettant et enlevant un appareil de protection respiratoire. Dans de nombreux programmes écrits, il était impossible d'identifier un administrateur de programme. La plupart des programmes écrits n’étaient pas suffisamment précis pour les rubriques concernant l'évaluation médicale, les tests d'ajustement, la formation et ne comprenaient pas d’évaluation globale des risques pour les aérosols ; en outre, la tuberculose était souvent le seul agent pathogène mentionné. Les employés ayant la plus forte probabilité d'exposition à la tuberculose étaient les plus susceptibles de choisir un appareil respiratoire, mais des niveaux plus élevés de protection respiratoire étaient rarement choisis pour des procédures générant des aérosols. Les masques chirurgicaux étaient le plus souvent sélectionnés pour un contact étroit avec des gouttelettes provenant de patients infectés par la grippe ; une meilleure protection (comme un appareil de protection respiratoire) a rarement été choisie pour les expositions à risque élevé. La plupart des personnels de soins observés avaient accès à un appareil de protection respiratoire filtrant certifié NIOSH N95, correctement positionné sur le visage et le nez. Les manquements les plus fréquents concernaient le placement incorrect des sangles, la vérification de l'étanchéité par l'utilisateur et le retrait d’un appareil de protection respiratoire à sangles.

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