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Napping during the night shift and recovery after work among hospital nurses.
(Sieste au cours des postes de nuit et récupération après le travail chez des personnels de soins infirmiers hospitaliers).
Article
Publié dans : Revista Latino-Americana De Enfermagem, Brésil, vol. 23, n° 1, janvier-février 2015, pp. 114-121, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’analyser l’association entre la durée de la sieste au cours des postes de nuit et la récupération après le travail chez des personnels infirmiers. Il s’agissait d’une étude épidémiologique transversale impliquant 1 940 personnels infirmiers de 18 hôpitaux publics de la ville de Rio de Janeiro. Un questionnaire multidimensionnel auto-administré a été utilisé pour obtenir des informations sur la santé, les caractéristiques démographiques et professionnelles, les comportements vis-à-vis de la santé et le travail domestique. Une régression logistique multiple a été appliquée pour identifier les associations, en tenant compte des variables de confusion. Les analyses ont montré que les personnels infirmiers qui avaient la possibilité de dormir plus de deux heures, entre 2,1 et 3 heures et 3,1 heures ou plus avaient respectivement 44 %, 127 % et 66 % plus de chances d’avoir une bonne récupération après le travail que ceux qui n'avaient pas cette opportunité. Après avoir tenu compte des variables de confusion, l’association ne restait significative que pour le groupe qui se reposait 2,1 à 3 heures au cours de leur poste de nuit (OR = 1,79 et intervalle de confiance IC 95 % 1,33-2,41). En conclusion, l’association entre la durée de la sieste et un bon niveau de récupération après le travail, confirmée par les résultats de cette étude, pourrait être incluse dans les études destinées à soutenir des politiques mieux adaptées ciblant l’amélioration du travail, les conditions de vie et la santé, et pas seulement chez les infirmiers, mais chez les travailleurs de nuit en général.
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