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Isocyanate exposure assessment combining industrial hygiene methods with biomonitoring for end users of orthopedic casting products.
(Evaluation de l'exposition aux isocyanates combinant les méthodes d'hygiène industrielle et la surveillance biologique des utilisateurs finaux de plâtres orthopédiques).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 57, n° 6, juillet 2013, pp. 758-765, ill., bibliogr. (En anglais)
Des études antérieures ont suggéré un risque potentiel pour les personnels de santé qui appliquent des moulages contenant des isocyanates, mais cette conclusion est uniquement basée sur les résultats des tests immunologiques ou respiratoires. Les auteurs ont conçu une étude pour évaluer l'exposition potentielle au diisocyanate de diphénylméthane (MDI) du personnel médical appliquant des plâtres orthopédiques selon deux méthodes différentes. Des mesures de prélèvement de l'air, de prélèvement cutané, d'échantillonnage de surface, et de perméation des gants ont été combinées avec une surveillance biologique des urines pour évaluer le risque global d'asthme professionnel de ces personnels. Le MDI n'a été détecte ni dans les prélèvements individuels ni dans les prélèvements d'ambiance. Aucune perméation des gants vis-à-vis du MDI n'a été détectée. Une petite proportion des échantillons d'essuyages de surface (3/45) et la peau (1/60) était positive pour le MDI, toujours pour des techniciens inexpérimentés. Les métabolites urinaires du MDI [4,4'-méthylènedianiline (MDA)] ont été détectés chez 3/6 participants avant mise en oeuvre de la méthode d'application "à sec" et avant la méthode "humide", chez 5/6 après la méthode sèche, et 3/6 après la méthode humide. Tous les résultats de MDA étaient inférieurs aux niveaux constatés chez les travailleurs ou la population générale. La conclusion est que le risque d'exposition au MDI est faible, non quantifiable. Parce qu'il existe un risque potentiel d'exposition cutanée, le personnel médical est formé à porter des gants en nitrile d'au moins 5 mil d'épaisseur et à éviter tout contact avec la peau non protégée. Cela pourrait inclure des gantelets, des manches longues, et/ou une blouse de laboratoire. (Article en libre accès).
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