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Research and development : where people are exposed to nanomaterials.
(Recherche et Développement : là où l'on est exposé aux nanomatériaux).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Health, Japon, vol. 57, n° 2, mars 2015, pp. 179-188, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer des scénarios d'exposition aux nanomatériaux dans des laboratoires de recherche en Suisse. Après une évaluation préliminaire des quantités et des types de processus utilisés dans les unités de recherches manipulant des nanomatériaux, une analyse détaillée a été menée dans les unités où l’utilisation des nanomatériaux était significative. Dans les laboratoires étudiés, les niveaux de fond étaient généralement faibles et de l'ordre de quelques milliers de particules/cm3. L’application de poudre engendrait des concentrations de 10 000 à 100 000 particules/cm3, mesurées à l'intérieur des hottes, mais il n'y avait pas d’augmentation dans la zone respiratoire des chercheurs. Des expositions faibles ont été observées pour les activités impliquant des applications liquides. Cependant, la centrifugation et la lyophilisation de solutions contenant des nanoparticules engendraient des niveaux élevés (jusqu'à 300 000 particules/cm3) dans des espaces de travail où les chercheurs ne portent pas toujours une protection respiratoire. Aucune augmentation significative n'a été observée pour les processus impliquant des nanoparticules liées aux surfaces, ni dans les laboratoires traitant des propriétés et structure de petites quantités de nanomatériaux. En conclusion, les activités de recherche dans les laboratoires modernes, équipés de techniques de contrôle avaient des rejets minimes de nanomatériaux dans l'espace de travail. Cependant, l'accent ne devrait pas être seulement mis sur les processus impliquant des nanopoudres, mais également sur les processus impliquant des liquides contenant des nanoparticules, en particulier si le travail implique une agitation physique, une aérosolisation ou un séchage des liquides.